Shams Prod, c'est parti !

Et bien ça c’est fait! Quand on veut faire de la photo et de la vidéo de manière professionnelle, il faut bien passer par la case entreprise. Et c’et là que ça se complique. SARL, EURL, EI, etc…  on s’y perd un peu. Après deux mois passés dans la formation Créajeunes de l’ADIE, et un accompagnement sur-mesure, c’est finalement vers le statut du fameux auto-entrepreneur que je me suis dirigé. Statut très souvent remis en cause et avec lequel il faut être bien au courant de comment ça marche. En effet, il suffit de quelques clics pour se déclarer, d’où souvent des découvertes malheureuses en cours de route…

Alors pourquoi ce statut?

• Déjà, une comptabilité vraiment simplifié : pas de RSI et ce système de régulation au bout de 2 ans de la folie. Déclaration mensuelle donc du Chiffre d’Affaire (CA).
• Des cotisations pas trop élevés. Cotisations qui peuvent aussi être diminué avec l’ACCRE.
• Des formalités administratives quand même bien simplifié.

C’est vrai que c’est quand même très simple : on choisit le type d’activité (artisanat, libérale, etc…), on donne son nom, son adresse, son numéro de sécu, etc…  L’option que je n’ai pas choisi est celle du prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu (IR). En effet, il faut être sur de faire un CA qui sera imposable à la fin de l’année, car si ce n’est pas le cas, on aura payé l’IR pour rien!! Un autre truc, on est obligé de s’inscrire à un organisme de santé. Apparemment, peu importe celui qu’on choisit, c’est le même prix. Résultat des courses 15 jours plus tard, un joli numéro de SIREN/SIRET (pour info, le SIREN c’est le numéro de l’entreprise, le SIRET c’est pareil avec 5 chiffres en plus pour identifier la localisation).

Mais il y a un statut dont je n’ai pas parlé, et qui pourtant en photo / vidéo est très important, c’est celui de « auteur », affilié à l’AGESSA. Ca, c’est relativement compliqué quand on est pas initié. Déjà, en tant qu’auteur, on peut facturer des cessions de droit d’auteurs, ce qu’on ne peut pas faire en AE. Mais, il y a un mais : en tant qu’auteur, on ne peut pas faire ce qu’on veut non plus. C’est même assez limité. Alors, c’est un peu la mé-merde. Enter ce qu’on lit sur les forums et ce qu’on lit sur les sites des différentes organismes, pas facile de s’en sortir. Il me semble lire sur le site de l’AGESSA qu’être auteur n’est pas incompatible avec AE. Donc, pourquoi ne pas faire une facturation de cession de droit d’auteur qui ne rentre pas en compte du statut d’AE. Et ainsi, constitué un dossier au cours de la première année pour demander son affiliation à l’AGESSA pour la seconde année (il faut notamment faire plus de 7200€ de CA). A réfléchir donc.

Allez, juste pour le fun, voilà en vidéo la déclaration de mon activité : un moment historique !